Il y a deux semaines j’étais persuadé que le plus dur était derrière moi… Qu’il prenait doucement le chemin de la nuit complète puisqu’il dépassait souvent les 5h du matin avant de se réveiller. Naïf que j’étais… Une semaine loin de chez lui et un changement d’heure plus loin, tout est à refaire !!! Il est à nouveau réglé comme une horloge suisse avec un réveil toutes les 3h… nuits comprises…
La sanction de ma candeur est immédiate… une fatigue en hausse, un mal de crane permanent et une humeur de merde doublé d’une absence totale de patience. Si j’étais resté à flot après les premières semaines, en ce début de semaine j’ai sombré corps et âme.
Que je comprends maintenant ces parents qui se demande pourquoi avoir fait un enfant ? ces parents qui se séparent parce qu’ils n’en peuvent plus ? ces parents qui… Zzz Zzz …
Faites des enfants qu’ils disaient !
Et puis, ça passe, on rebondit après avoir touché le fond parce qu’au fond, attiré par le côté obscur, comment en vouloir à un petit être qui galère d’avoir le nez bouché ? D’avoir des soucis de digestion ? D’avoir simplement faim et d’être totalement déboussolé avec tous ces changements qu’il n’a pas demandé ? On tâche de remettre les compteurs à zéro avec la maman tout aussi fatiguée et on essaie d’avoir des moments à deux, entre deux pleurs, deux biberons et deux siestes…
Le plus dur n’est clairement pas derrière nous, et pourtant pour rien au monde je ne reviendrai en arrière et je ne me séparerai de ce petit monstre ❤
Et c’est ça tout le long.
Ma grande a 8ans et des fois, j’ai envie de la tuer.
Mais je l’aime de tout mon coeur 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
le yoyo des émotions ces petits trucs 😉
J’aimeAimé par 1 personne